Médium, un métier ?
Lundi 20 février 2012
« Pourquoi se poser la question puisqu’elle est sans objet ! La médiumnité ne peut être un métier, une profession lucrative, une activité professionnelle qui s’inscrit dans le cycle de l’argent et des échanges commerciaux.
Non, la médiumnité ou toute activité générée, produite et facilitée par le monde divin ou l’univers invisible, ne peut être liée à l’argent. En conséquence, tout médium, toute personne qui communique avec nous pour le bien d’autrui, pour apaiser la douleur ou toute forme de soin de l’âme ne peut – si elle est motivée par une démarche spirituelle – monnayer cette faculté. La Loi divine l’interdit et chacun, chacune qui se livre à une telle dérive, devra en rendre compte après le passage.
La faculté médiumnique n’est pas un don que les uns recevraient à la naissance et dont les autres seraient dispensés. Elle est intrinsèquement présente chez tout le monde et ne demande qu’à s’exprimer. Elle est simplement une faculté qui se développe chez l’être incarné en fonction de son évolution spirituelle, de sa mission terrestre ou de toute activité liée à son incarnation. Attention, toutefois, à ne pas se tromper sur l’utilisation qui doit en être faite. La faculté médiumnique peut devenir une épreuve et même un véritable calvaire pour celui qui ne la maîtrise pas.
La spiritualité et l’argent – monnaie sonnante et trébuchante – n’ont jamais fait et ne feront jamais bon ménage. Il est pourtant facile de le comprendre. Mais, cette faculté qui se développe très fortement chez certains pour une raison précise et souvent incomprise par celui qui en reçoit le bénéfice, peut "monter à la tête" et provoquer chez lui un sursaut d’orgueil, un gonflement de l’ego et, pour finir, le sentiment d’être l’unique détenteur d’un immense pouvoir !
À partir de l’instant où le médium se considère investi de la plus haute faculté, il devient important pour lui de faire preuve d’une grande vigilance. Ainsi qu’il est aisé de le comprendre, le médium sera soumis aux tests et, bien souvent, à l’épreuve de sa nouvelle faculté. C’est alors que le piège tendu par des esprits indésirables ou malveillants peut s’avérer terrible. Ils sont capables – comme je l’ai déjà dit – de falsifier les messages, de les influencer, de se faire passer pour quelqu’un d’autre et, pour finir, de conduire le pauvre médium dans une dérive totale et incontrôlable.
Vous l’avez tous compris, la médiumnité n’est pas un jeu, encore moins un commerce ! Toute activité liée à la Source divine doit s’exercer dans la pureté absolue. Tout écart, tout débordement ou détournement à des fins financières, placeront le médium ou l’instrument terrestre face à ses devoirs, ses responsabilités… qu’il ne doit d’aucune façon transgresser.
Lorsque le Seigneur Jésus guérissait les malades, chassait les démons ou se livrait à toute activité voulue et décidée par le Père céleste, il ne demandait rien. Il donnait gratuitement et nous a conseillé de suivre son exemple. Il pouvait accepter l’échange, le troc, l’hospitalité, le couvert… pour faire plaisir à celui qui le lui offrait, mais il ne s’est jamais fourvoyé dans la transaction financière qui aurait constitué pour lui un véritable affront au Père.
Personne, ici-bas, parmi les médiums et autres guérisseurs de l’âme, n’a reçu de facture du monde divin pour le service rendu. Tout intermédiaire entre notre monde et le vôtre devrait facilement le comprendre. Mais l’humain et son mental bétonné est tellement sûr de lui, qu’il ne peut se ranger à l’idée d’une médiumnité gratuite et sans retour sur son investissement. Le retour, il le recevra d’une manière ou d’une autre, ici-bas ou dans le monde divin lorsqu’il aura franchi les portes de la mort pour aller vers la Vie. Le temps sera alors arrivé pour lui de rendre compte de sa mission et d’en dresser le bilan.
Que contiendra alors la colonne de l’actif, la colonne du passif ? Nul ne peut le savoir ! Pourtant, il est désormais facile de faire ce qu’il faut pour réduire le plus possible l’une au profit de l’autre. »